environnement-voyages

environnement-voyages

ENVIRONNEMENT - POLLUTION - OGM 2014


REFUSER DE POLLUER N'EST PAS UN CRIME

Refuser de polluer n’est pas un crime!

 Abeille140809js066.JPGApis mellifera   (photo js  (C))

 

 

En France, refuser de polluer n’est plus un crime.   Condamné en première instance, le viticulteur Emmanuel Giboulot a été relaxé par la cour d'appel de Dijon.

 

Emmanuel Giboulot, viticulteur bio, avait refusé de se soumettre à un arrêté préfectoral l'obligeant à épandre des pesticides pour lutter contre la flavescence dorée, une maladie de la vigne.

Il faut ajouter que l'insecticide proposé détruit totalement TOUS les insectes, sans distinction, en ce compris les insectes utiles.  C'est un véritable danger pour la Nature.

 

Condamné, en première instance, d'une peine de 1000 euros d'amende (dont 500 euros avec sursis), Emmanuel Giboulot a interjeté appel en considérant que refuser de polluer ne pouvait faire l'objet d'une condamnation, même symbolique.

 

La mobilisation citoyenne a porté ses fruits !  Emmanuel Giboulot a été relaxé par le Cours d'Appel de Dijon.   Une grande victoire pour la Nature qui nous nourrit.

 

La France est encore dans le trio de tête des pays les plus utilisateurs de pesticides.  Il est grand temps de changer de modèle et de s'engager pleinement dans une transition agricole et alimentaire.

Il faut noter que de nouvelles législations visent à une division par deux de l'utilisation des pesticides d'ici 2018 et interdissent l'usage des pesticides par les collectivités d'ici à la fin 2016.

 

D’après «Agir pour l’environnement»

http://www.agirpourlenvironnement.org/blog/victoire-refuser-les-pesticides-n-est-plus-un-crime-3867

 

Jacques Schwers

Le 8 décembre 2014

 


08/12/2014
0 Poster un commentaire

L'HORTILTURE TOXIQUE POUR LES ABEILLES

L’horticulture toxique pour les abeilles

 Abeille140909js020.JPG(Photo js   (C))

De récentes recherches ont mis à jour l’utilisation de pesticides toxiques sur les plantes et fleurs des jardineries.  Certains de ces pesticides sont même interdits en Europe depuis longtemps.

 

Apis mellifera140618js028.JPGPhoto js   (C)

Réfléchissez à deux fois avant d’acheter un bouquet de fleurs!

Au début 2014, Greenpeace avait déjà mis le doigt sur la contamination par des pesticides sur des dizaines de plantes et de bulbes provenant de grandes jardineries.  Ces produits sont nocifs pour les insectes, et spécialement pour les abeilles.

Récemment, les chimistes de Greenpeace – Pays Bas ont analysé des plantes et des fleurs dans six chaines de magasins néerlandaises différentes.  Ils y ont identifié une centaine de pesticides, hautement toxiques.

Certaines de ces substances, comme la dieldrine, sont interdites en Europe depuis des années.

Ces analyses concernaient également des plantes vendues comme étant «respectueuses des abeilles».

Avec cette étude, les chercheurs de Greenpeace veulent mettre la pression sur leurs politiciens.  Cette semaine, un débat a lieu à propos d’une interdiction des néonicotinoïdes, insecticides particulièrement dangereux, tant pour les insectes que pour les êtres humains habitant à proximité des champs.

 

La Belgique détient un triste record européen, celui de la perte d’un tiers de nos abeilles durant l’hiver passé.  Elles meurent de faim, de maladies et surtout, elles sont empoisonnées par les substances toxiques.

Cette mortalité massive est inquiétante. Pas moins de 71% de nos principales cultures, dont les pommes et les tomates, dépendent des abeilles et des bourdons.

 

Pour obtenir une protection rapide des insectes pollinisateurs, il est essentiel que les supermarchés, les magasins de bricolage et les jardineries réagissent

Aux Pays Bas, la jardinerie "Intratuin" a mis un terme à la vente de neuf pesticides qui contribuent à la mortalité des abeilles.  D’ici six ans, ses plantes ne seront plus traitées avec ces substances toxiques.

 

Qu’attendons-nous pour agir à notre niveau, en refusant d’acheter tous ces produits chimiques dangereux pour la Nature et d’agir pour le bien de la Nature.

 

Cet article est inspiré du site de Green-Peace – Belgique, un article de Brecht Van der Meulen.

 

Références :

http://www.greenpeace.org/belgium/fr/actualites-blogs/blogs/Agriculture-durable/lhorticulture-toxique-pour-les-abeilles/blog/51568/

 

http://www.greenpeace.nl/2014/Publicaties/Landbouw/Vervolgonderzoek-toont-aan-sierteeltsector-nog-steeds-giftig-voor-bijen/

 

http://sauvonslesabeilles.be/

 

 

 

Jacques Schwers

Le 3 décembre 2014

 


03/12/2014
0 Poster un commentaire

UNE BONNE NOUVELLE POUR NOS ABEILLES

Bonnes nouvelles pour les abeilles

 Abeille140809js065.JPG(photo js (C))

De bonnes nouvelles pour notre biodiversité, en particulier pour nos abeilles, qui assurent la pollinisation des fleurs et, par voie de conséquence, une partie de notre subsistance.

 

D’ici fin 2015, la jardinerie néerlandaise Intratuin, leader dans son domaine, cessera de vendre 9 pesticides qui contribuent à la mortalité des abeilles.  Pour y arriver, la jardinerie, exige de ses cultivateurs qu’ils diminuent drastiquement l’emploi desdits pesticides.  

Intratuin a pris sa décision après avoir reçu plus une pétition comprenant de 90.000 signatures.  La jardinerie a tenu compte également de différents rapports dans le domaine de la pollution.

Les plantes et fleurs vendues par Intratuin deviendront de ce fait moins nocives pour les insectes pollinisateurs, comme les hyménoptères et certains diptères.

Il faut ajouter que ces insectes sont indispensables pour assurer la pollinisation des fleurs.  Ils assurent donc notre approvisionnement en fruits et légumes (Potirons, courgettes, concombres, fraises, etc.)

Il s’agit d’un signal clair adressé aux horticulteurs et agriculteurs, de même qu’aux clients soucieux de leur propre santé.

Ces pesticides ne sont pas utiles.  Des fermiers et cultivateurs nous le prouvent au quotidien et les cultures « bio » sont en progrès.

Apis mellifera140618js031.JPG(photo js  (C))

 

L’association Greenpeace agit pour une horticulture et une agriculture durables, exemptes de substances toxiques.  Tous les espaces verts doivent devenir des lieux sûrs pour les insectes, de même que pour les oiseaux, et la biodiversité en général

 

Je me suis basé, pour ce message, sur un article de Greenpeace-Belgique.  Je vous suggère de consulter les liens ci-dessous pour plus d’informations.

 

 

http://www.greenpeace.org/belgium/fr/actualites-blogs/blogs/Agriculture-durable/bonnes-nouvelles-pour-les-abeilles/blog/51340/?utm_source=emailvision&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter

 

http://www.ecoconso.be/La-lutte-naturelle-au-jardin

 

www.sauvonslesabeilles.be

 

http://www.intratuin.nl/

 

http://www.pollinis.org/

 

 

Bonne journée

Jacques Schwers

Le 27/11/2014

 


27/11/2014
0 Poster un commentaire

L'impunité : le maître-mot de l'histoire de l'industrie chimique

L’impunité : le maître-mot de l’histoire de l’industrie chimique.

 

Dans son livre «Un empoisonnement universel», le journaliste Fabrice Nicolino raconte l’histoire de l’industrie chimique, et explique comment elle a littéralement, et impunément, inondé nos vies de substances chimiques dangereuses.

 

L’héritage que nous a légué jusqu’ici l’industrie chimique, depuis son essor lors de la Première guerre mondiale, est d’au moins 90 millions de substances chimiques différentes.  Parmi elles, on trouve de nombreuses substances toxiques avérées, comme le DDT, les phtalates, le bisphénol-A : ce sont des substances cancérogènes et des perturbateurs endocriniens.  Il y en a encore des millions d’autres, non répertoriées, et dont les conséquences à long terme sont encore mal connues.

 

Ce livre traite de l’impact sanitaire des substances chimiques, omniprésentes dans notre vie quotidienne. Il constitue à la fois une histoire de la chimie de synthèse et un véritable réquisitoire contre l’industrie chimique.

 

Fabrice Nicolino est journaliste spécialisé dans les questions environnementales. 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrice_Nicolino

 

 

La plupart des grands groupes chimiques d’aujourd’hui ont été créés au 19ième siècle, ont fait souvent fortune à l’occasion des guerres.

Aux Etats Unis, la Guerre de Sécession (1861-1865) a connu la fabrication de la poudre à canon par la firme chimique du Pont de Nemours (1802).

La première guerre mondiale a connu la synthèse de l’ammoniac (NH3), base des engrais agricoles, et aussi des explosifs et autres gaz toxiques, comme ceux utilisée lors de la guerre des tranchées, sur le front de l’Yser, en Belgique.

Les firmes Bayer AG (1863) et BASF (Badische Anilin und Soda Fabrik) (1865) sont les deux plus importants groupes agro-chimiques et pharmaceutiques au monde.  Elles ont, l’une et l’autre, contribué à l’invention et à l’utilisation des armes chimiques, comme le «Zyklon-B» (Bayer), utilisé dans les chambres à gaz nazies.  Elles sont aussi, comme Monsanto (1901), à l’origine des Organismes Génétiquement Modifiés (les OGM) qui empoisonnent également notre monde.

 

Selon le journaliste Fabrice Nicolino, le maître mot de toute l’histoire des industries agro-chimiques est celui d’impunité.

Ces industries arrivent à imposer aux gouvernements des produits qui ne répondent pas nécessairement à un besoin social existant.  La base de leur politique est de créer sans cesse des nouveaux produits, de nouveaux besoins, de nouvelles envies, ceci par l’intermédiaire de la  publicité. 

De plus, on n’accepte pas d’attendre les études des effets à long terme de ladite substance.  On se précipite sur la production de nouvelles substances sans se soucier des conséquences, dans la mesure où personne ne leur demande jamais aux industries de rendre des comptes.

C’est la base de notre hyperconsommation et de l’obsolescence programmée qui nous envahit.

 

L’American Chemical Society propose un répertoire mondial 50.000 substances chimiques considérées comme «publiquement dévoilés».  Or, à ce jour, on a répertorié près de 90 millions de substances différentes, non répertoriées officiellement et dont on ne sait quasiment rien.

 

En Europe, le programme «REACH» contrôle, depuis le 1/06/2007, l'enregistrement, l'évaluation, l'autorisation et les restrictions des substances chimiques.  Il semble que ce programme est insuffisant pour contrôler l’ensemble des substances chimiques.  En effet, ce programme ne concerne qu’environ 30.000 substances chimiques sur les 90 millions existants.  Selon le journaliste Fabrice Nicolino, il suffit aussi de voir la facilité avec laquelle certaines personnes peuvent passer des industries aux agences chargées de les superviser, et vice-versa.

 

On assiste, dans nos pays occidentaux, à une explosion de plusieurs maladies très graves, comme le cancer, le diabète ou Alzheimer.  En ce qui concerne le diabète en particulier, je constate personnellement que ces mêmes industries chimiques produisent parallèlement des médicaments pour réguler cette maladie et en font la publicité.

 

On sait que l’air à l’extérieur des habitations est pollué et donc considéré comme source de maladies, comme le cancer.  L’air à l’intérieur des maisons est, lui aussi, contaminé par de nombreuses substances chimiques, libérées à de petites doses par le mobilier, les peintures murales, les vernis, les colles et autres désodorisants du commerce.

 

Les effets des «perturbateurs endocriniens», comme les phtalates, le bisphénol A, et la plupart des retardateurs de flamme, sont déjà observés depuis de nombreuses années sur l’espèce humaine comme sur l’ensemble de la faune.  Mais, dans de nombreux pays, les programmes nationaux de recherches sur les perturbateurs endocriniens, pourtant créés en partenariat avec l’industrie, ne disposent souvent pas des moyens nécessaires pour agir efficacement.

Tous les experts sont inquiets de cette situation, mais force est de constater que les autorités concernées ne réagissent pas, estimant probablement que parler publiquement de ces problèmes impliquerait de revoir tous les processus industriels.

 

Pour le journaliste Fabrice Nicolino, il faut d’arrêter contamination, et, pour ce faire, il faut se débarrasser de l’industrie chimique, même s’il est indéniable que la chimie a rendu des services aux hommes, et continuera à en rendre.  Le problème est que, dans l’état actuel des connaissances humaines et de nos moyens de contrôle et d’analyse, nous ne sommes pas outillés pour évaluer les impacts cumulés de l’exposition à plusieurs produits chimiques différents, de leurs rencontres aléatoires.

 

 

Je me suis inspiré d’un article du journaliste Fabrice Nicolino , «Le maître mot de l’histoire de l’industrie chimique, c’est celui d’impunité», paru sur le site www.multinationale.org.

Je vous suggère vivement de consulter cet article, très complet, bien documenté et vraiment intéressant.

L’article :

http://multinationales.org/Fabrice-Nicolino-Le-maitre-mot-de#nb1

 

 

Jacques Schwers

Le 3 octobre 2014

 


03/10/2014
2 Poster un commentaire

Les pesticides systémiques et la Nature

Les pesticides systémiques et la nature

 

Epilobe en épis140715js022.JPG

Bourdon sur Epilobe en épis   -   photo js  (C)

 

Depuis plusieurs années, les scientifiques n’ont de cesse d’attirer l’attention des décideurs, et aussi d’un plus large public, sur le caractère hautement dangereux des pesticides systémiques dits “néonicotinoïdes”, mis sur le marché depuis plus de 20 ans.

 

 

Caractère dangereux des pesticides

 

Un pesticide systémique est un pesticide qui pénètre dans les tissus de la plante et est véhiculé par la sève.  Il est très efficace contre les insectes suceurs, piqueurs ou phytophages.

Ce genre de substance n'a théoriquement pas d'effet sur les insectes ne consommant pas de sève ou fragments issus de la plante traitée.  Cependant, certains peuvent être touchés lors de l'application du produit.

 

Si le grand public a été sensibilisé au caractère dangereux des pesticides par la problématique des abeilles, il ignore souvent qu’il y a de nombreux autres domaines qui subissent les conséquences négatives de l’utilisation de ces poisons.  Ils vont de la perte de biodiversité à la santé humaine en passant par les mammifères, les oiseaux et l’ensemble du milieu aquatique.

 

Un groupe de chercheurs s’est penché sur le problème.  Au terme de longues journées de discussions ce groupe a décidé d’examiner tout ce qui avait été publié dans la littérature scientifique sur les insecticides systémiques dits “néonicotinoïdes”.

Cette nouvelle génération de molécules, mise sur le marché dans les années 90, semble être un élément déterminant pour expliquer la situation.

 

Le point de départ de ces recherches est l’observation par de nombreux entomologistes de la disparition de plus en plus marquée des insectes et des araignées.

 

 

J’ai, comme naturaliste, fait les mêmes observations ces dernières années.

En fait, ce déclin accéléré de toutes les espèces d’insectes a déjà été observé depuis les années 90.

Selon les scientifiques, l’effondrement des abeilles domestiques n’est que la partie visible de ce phénomène aux conséquences considérables pour l’ensemble des écosystèmes.

 

Au fil des mois, un petit groupe de chercheurs est devenu un consortium international – le ‘Groupe de travail sur les pesticides systémiques (TFSP, pour Task Force on Systemic Pesticides).  Il est composé d’une cinquantaine de scientifiques en provenance d’une quinzaine de pays, pour la plupart universitaires et/ou chercheurs au sein d’organismes publics.

Une vaste étude scientifique dénonce le rôle des pesticides systémiques dans l’érosion globale de la biodiversité.

La ‘Task Force on Systemic Pesticides’ (TFSP) vient de sortir une étude édifiante sur les conséquences multiples de l’usage de ces pesticides.

 

 

Notre environnement agricole est menacé

 

Le résultat de leurs cinq années de travail, paru dans la revue Environmental Science and Pollution Research, parue en juin 2014, rapporte que «Les preuves sont très claires.  Nous assistons à une menace pour la productivité de notre environnement agricole et naturel. Loin de sécuriser la production alimentaire, l’utilisation des néonicotinoïdes met en péril les pollinisateurs qui la rendent possible.»

http://link.springer.com/journal/11356

 

Au total, les experts du TFSP ont passé en revue quelque 800 études publiées dans la littérature savante sur ces insecticides. Ils en ont tiré sept longues synthèses thématiques sur leurs modes d’action, leur devenir dans l’environnement, ou leurs impacts sur divers organismes.

 

Ces molécules (imidaclopride, thiaméthoxame, clothianidine et fipronil) se partagent aujourd’hui environ 40 % du marché mondial des insecticides agricoles et représentent un marché de plus de 2,6 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros). Elles se distinguent d’abord des générations précédentes par leur toxicité, 5 000 à 10 000 fois celle du célèbre DDT (Dichloro Diphényl Trichloréthane).

 

 

 

Les populations de nombreuses espèces fragilisées.

 

Leur mode d’application est également différent. Ces produits sont en effet non seulement appliqués en pulvérisation, mais sont aussi utilisés en traitement des sols et en enrobage des semences, dans le cadre d’une utilisation systématique et préventive.

 

Or, jusqu’à plus de 90 % des quantités de pesticides ainsi utilisés n’est pas absorbée par les plantes au cours d’une seule saison.

Ces produits s’accumulent ainsi dans les sols où ils persistent de plusieurs mois, voire plusieurs années.

De plus ces molécules sont hautement solubles dans l’eau et peuvent migrer, via les eaux souterraines, et contaminer des zones n’ayant jamais été traitées.  Elles polluent également les réserves d’eaux potables.

 

Selon le TFSP, «Il y a des preuves fortes que les sols, les cours d’eau et les plantes, dans les environnements urbains ou agricoles, sont contaminés, à des concentrations variables, par des mélanges de ‘néonicotinoïdes’, de ‘fipronil’ et de leurs produits de dégradation».

Les experts du TFSP ont noté, par exemple, que de ‘l’imidaclopride’ a été détecté dans 91 % de 74 échantillons de sols français analysés en 2005.  Or seuls 15 % des sites avaient été traités.

 

Les concentrations relevées ne conduisent généralement pas à une toxicité aiguë.

Mais l’exposition chronique à ces faibles doses fragilise les populations de nombreuses espèces : troubles de reproduction, facultés de survie réduites.

Cette «contamination à large échelle» de l’environnement est, selon le TFSP, un élément déterminant dans le déclin des abeilles et des bourdons.

Pour les papillons, les tendances dégagées sont de l’ordre d’une réduction de moitié des populations européennes en vingt ans. Pour l’entomologiste hollandais M. Bijleveld, «le déclin en cours de l’ensemble des insectes relève d’un effondrement brutal».

 

 

Le déclin des insectes est aussi celui des oiseaux

 

L’ampleur des dégâts se mesure également sur les niveaux supérieurs de la chaîne alimentaire, comme les oiseaux, dont plus de la moitié sont insectivores.

De fait, le programme de suivi européen montre, par exemple, une perte de 52 % des oiseaux des champs au cours des trois dernières décennies en France.  Il faut cependant noter que d’autres facteurs entrent en ligne de compte.

Une variété d’autres espèces importantes pour les écosystèmes est également affectée par ces substances.  En particulier, les micro-organismes du sol et les lombrics, animaux essentiels au maintien de la fertilité des sols.

On observe, par ailleurs, que toute la chaîne alimentaire, y compris les êtres humains, est touchée par ce problème.

 

L’ensemble des informations rassemblées par le TFSP ayant été publié, il reste à comprendre comment des effets d’une telle magnitude ont pu demeurer si longtemps sous le contrôle des autorités sanitaires.  Seule l’Europe a commencé, en 2013, à pris des mesures.

La recherche en agronomie est sous la tutelle des pouvoirs publics, qui sont généralement plus soucieux de ne pas gêner l’activité économique et donc l’emploi, que de la protection de la Nature.

De plus, les agences de sécurité sanitaire ne se sont guère préoccupées de ce problème car ces substances ne posent, soi-disant, pas de graves problèmes pour l’Homme.

Il ne faut pas oublier non plus l’influence croissante des grandes firmes agro-alimentaires.

 

Il n’en reste pas moins que ces pesticides ont, et auront encore longtemps, un impact humain et économique négatif important.

 

 

J’ai adapté, ce texte d’un article Fédération Inter-environnement Wallonie, lequel reprend un article de Stéphane Foucart,

Journaliste au Monde  ( http://www.iew.be/spip.php?article6606)

 

Autres sources :

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article32347

 

http://www.independent.co.uk/environment/pesticides-linked-to-mass-bee-deaths-also-affect-other-friendly-organisms-including-birds-and-fish-9557959.html  (en anglais)

 

Je vous suggère de consulter les documents originaux pour plus de détails.

J‘attends, bien sûr, vos commentaires.

 

Jacques Schwers

Le 6 août 2014

 


06/08/2014
0 Poster un commentaire