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Le développement durable

 

Durant des millénaires, l’Homme pensait que la terre était inépuisable.

Au 18ième siècle, on disait que « le progrès de la science conduit à la liberté et au bonheur ».

Après la seconde guerre mondiale, les premiers cas de pollution étaient considérés comme un tribut « normal » au progrès.

Dans les années 70, on commence à dénoncer la catastrophe en vue.

 

L’Homme et sa technologie sont devenus une force géophysique qui perturbe profondément les cycles naturels.  On constate une explosion démographique et une augmentation des polluants, y compris CO2, qui mènent à une dégradation plus ou moins irréversible de l’environnement.

 

Le « développement durable » (traduction de l’anglais « sustainable development) est une nouvelle conception de l'intérêt public, appliquée à la croissance éconmique et reconsidérée à l'échelle mondiale.

La définition, proposée en 1987 est « un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

 

Deux concepts sont inhérents à cette notion :

-      Le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité.

-      Les limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir ».

 

L'urgence de la crise écologique et sociale se manifeste désormais de manière mondialisée :

-      Les changements climtiques

-      La raréfaction des ressources naturelles (dont le pétrole)

-      L’écart grandissant entre les pays développés et les pays en voie de développement, associé à la croissance de la population mondiale

-      La perte drastique de la biodiversité

-      Les guerres et les catastrophes industrielles

 

Le « développement durable » est une réponse de tous les acteurs (les Etats, les acteurs économiques, la société civile) pour reconsidérer la croissance économique à l'échelle mondiale en prenant en compte les aspects environnementaux, culturels et sociaux du développement.

Il s’agit aussi d’affirmer une approche double :

-      Dans le temps : nous avons le droit d’utiliser les ressources de la Terre, mais aussi le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations futures.

-      Dans l'espace : chaque humain a le même droit aux ressources de la Terre

Tous les secteurs d'activité sont concernés par le développement durable.

 

En résumé, il s’agit d’assurer une cohérence entre les besoins et les ressources à long termes.  Il faut aussi rester dans les limites de ce que la Terre peut supporter.  Le développement durable doit répondre aux besoins d’aujourd’hui sans compromettre le développement futur.

 

Il existe également une approche systémique du développement durable qui intègre trois piliers :

-      Le pilier social qui assure une répartition équitable des richesses.

-      Le pilier environnemental réduit la pollution et augmente la biodiversité en préservant des écosystèmes

-      Le pilier économique qui assure la vitalité en préservant les ressources

 

Dès 2010, on constate que le « développement durable » est un échec.  Le concept est dépassé par des dérèglements écologiques majeurs :

-      Un effet de serre d’origine anthropique avec réchauffement de l’atmosphère

-      Une pollution croissante (pétrole, engrais, nucléaire)

-      L’utilisation d’OGM

-      Des crises économiques à répétition

-      La destruction de la Terre et ses habitants par les lobbys pharmaceutiques et agro-alimentaires.

 

Le mythe : « plus on consomme, plus on est heureux » n’est pas valable : la croissance et le bonheur ne sont pas liés.

Le mythe « les acquis technologiques légués aux générations suivantes compensent le capital naturel détruit » mène à l’artificialisation du monde.

Le développement durable sert le capitalisme des pays développés aux dépens des pays du Sud.

 

L’empreinte écologique est une indication de la pression humaine sur l’environnement.  Théoriquement, nous disposerions de 2.1 ha par habitant.  Dans la pratique, nous surconsommons et utilisons, dans les pays riches, plus de 3 ha par habitant.  Nous aurions besoin de 3 à 6 planètes pour survivre dans les prochaines années.

 

Comment réagir ?

-      En utilisant des énergies renouvelables : moins de déchets, moins de CO2.

-      En réduisant le gaspillage (énergie, nourriture)

-      En réduisant l’impact des engrais artificiels (phosphates)

-      En « écoconsommant », c’est-à-dire en consommant des produits locaux et de saison

-      En triant les déchets.

-      En réduisant les injustices sociales et économiques en Occident et entre le Nord et le Sud

Une lourde tâche, mais chacun peut peut-être faire ce qu’il peut à son échelle, réaliser sa « part du colibri »

 

En résumé, l’Homme fait partie de l’écosystème et il a un impact important : il lui faut vivre la nature autrement s’il veut survivre.

 

 

(Adapté du cours de « développement durable » du Cercle des Naturalistes de Belgique + Wikipedia)

 

Jacques

28/11/2012



28/11/2012
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