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Les plantes comestibles et médicinales

Les plantes médicinales et comestibles

 

L’Homme, Homo sapiens, tel que nous le connaissons, existe depuis 6 et 7 millions d’années.

L’agriculture, elle, date d’une dizaine de milliers d’années, à la fin de la dernière grande glaciation.

 

On sait, grâce à l’archéologie, qu’avant cette période, la viande n’occupait qu’une  petite place dans nos habitudes alimentaires.  Nos ancêtres pratiquaient la cueillette et se nourrissaient essentiellement de végétaux.

Jusqu’à la fin du Moyen-âge, le moment où les paysans ont quitté leur campagne pour rejoindre les villes, l’Homme se nourrissait d’environ 1.200 espèces de plantes, soit environ 10% des espèces européennes.

On ne consomme actuellement qu’une cinquantaine d’espèces, fruits et légumes exotiques compris.

 

Certaines de ces plantes ont un goût extraordinaire.  Le plantain a un goût de champignon.  La pimprenelle à la saveur du concombre.  La grande berce a des parfums d’agrumes et noix de coco.

Il n’y a donc aucune raison de résister au plaisir de découvrir toutes ces nouvelles saveurs.

 

 

 

Nos aïeux connaissaient déjà les vertus alimentaires et médicinales des plantes sauvages.  Aujourd’hui encore ces plantes sont à la base d’une grosse partie de nos médicaments.

 

Les plantes sauvages sont, généralement, beaucoup plus riches en vitamines, en sels minéraux et en protéines que n’importe quel légume ou fruit cultivés.  A titre d’exemple, le cynorrhodon contient 30 fois plus de vitamine C que le citron.  L’ortie contient d’avantage de protéines que le soja.

Les plantes sauvages ont subi une sélection naturelle plutôt qu’une manipulation humaine.  Sans oublier les manipulations génétiques à la mode ces dernières années et qui ont dénaturé a qualité de ces plantes.

Il ne faut pas oublier non plus l’utilisation d’engrais artificiels et de pesticides utilisés par l’agriculture traditionnelle, qui modifient la saveur et les caractéristiques biochimiques des plantes.

 

Les plantes sauvages ne coûtent rien d’autres qu’une petite place au jardin, ou la cueillette faite lors d’une ballade le long des sentiers.

 

Mais attention, contrairement aux idées reçues, les produits dits « naturels » ne sont pas nécessairement « bons pour la santé ».

Certaines plantes peuvent être dites « médicinales » en deçà d’un certain pourcentage et « toxiques », voire mortelles, au-delà.  D’autres plantes ou parties de plantes (comme les baies d’If ou de Belladone), de même que certains champignons (comme l’Amanite phalloïde) sont hautement toxiques.

Il faut donc être très attentif au moment de la cueillette.

 

Il faut également éviter de cueillir les plantes comestibles le long des routes, à cause de la pollution apportée par les véhicules à moteur.  Il faut aussi se méfier des plantes qui poussent le long de sentiers parcourus par des chiens.  Il ne faut pas oublier non plus les maladies transmises par les renards et autres mammifères.

 

Il existe, en Belgique, des associations naturalistes qui organisent des promenades de cueillette de plantes comestibles.  A Bruxelles, il y a, entre autres, Le Jardin des Moines au Rouge-Cloître à 1160-Auderghem.

Vous pouvez aussi chercher sur votre moteur de recherches favoris en tapant « plantes médicinales et comestibles ».

 

 

(Inspiré par le blog du Jardin des Moines)

 

Jacques

12 avril 2013



12/04/2013
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