environnement-voyages

environnement-voyages

Les petites Antilles : St Martin - St Maartens

Les Petites Antilles : Saint Martin / Sint Maartens

 StMaartens2014008js_297w.JPG

Saint Martin / Sint Maartens

 

Saint-Martin, en néerlandais Sint Maarten, est une île du nord-est des Petites Antilles.  Elle est, située à 250 km au nord de la Guadeloupe et à la même distance à l'est de Puerto Rico.  Elle a une superficie de 93 km2, et compte moins de 100.000 habitants.

Elle est partagée entre deux États européens par une frontière de 10 km séparant:

- Au nord de l'île, la partie française, qui faisait partie du département français de la Guadeloupe, avant de devenir, en 2007, une collectivité d'outre-mer à part entière.  Sa capitale est Marigot, à l’ouest de l’île.

- Au sud de l’île, la partie néerlandaise, qui est un état autonome du royaume des Pays-Bas depuis octobre 2010.  Elle faisait partie des anciennes Antilles néerlandaises.  Sa capitale est le port de Phillipsburg, au sud de l’île.

Les langues officielles sont le français et le néerlandais, mais, vu les enjeux commerciaux et touristiques, c’est l’anglais qui est la langue la plus parlée.

La monnaie officielle est l’Euro, mais, pour les mêmes raisons, le Dollar US est le bienvenu.

 

Histoire de l’île

 

Comme dans toutes les Caraïbes, les premières traces de peuplement remontent à 4.000 ans avant J.C.  Vers l'an 800, l'île était peuplée par des Indiens Taïnos.  Au 16° siècle, ils furent remplacés par le peuple Caraïbe.

En 1493, Christophe Colomb, lors du retour de son deuxième voyage, en passant au large de l’île, le jour de la fête de St Martin de Tours, l'aurait désignée sous ce nom.

Cependant la tradition locale désigne l'île par deux autres noms en langue caraïbe : Soualiga (ou ‘l'île au sel’), et Oualichi, (ou ‘l'île aux femmes’).

 

En 1631, après diverses reconnaissances géographiques à la recherche de salines naturelles, les Néerlandais installent une garnison d’une trentaine d’hommes sur une presqu'île de la Grande Baie, à l’emplacement actuel de Phillipsburg

Quelques familles françaises, issues de la proche colonie françaises de l'île St Christophe cultivent alors du tabac sur la partie orientale de l’île.

En 1638 les Espagnols, pour protéger leur hégémonie régionale, attaquent la garnison néerlandaise, s'installent sur l’île, et y construisent leur fort.

En 1644, ce fort résiste à une attaque du célèbre capitaine néerlandais Peter Stuyvesant.  Suite à cette attaque, les Espagnols démantèlent leur fort et quittent l'île, laissant là quelques Français et Néerlandais, qui alertent leurs gouvernements respectifs.

En 1648, après discussions, les deux parties scindent l'île en deux zones à souverainetés distinctes tout en fixant des règles de coopération mutuelle.

Une convention, signée le 23 mars 1648, est toujours en vigueur malgré de multiples incidents et dérapages au cours de ces 350 dernières années.

 

L'économie de l'île fut basée sur le tabac, l'indigotier (à la base du colorant indigo), la canne-à-sucre, le coton et l'élevage. Depuis la fin des années 60, le tourisme, avec les magasins hors taxe, constitue la première ressource économique de l'île.

 

Géographie

 

L’île de St Martin et les îles voisines de Anguilla et St Barthélémy émergent du même plateau sous-marin situé à environ quarante mètres de profondeur.

L’arc des Caraïbes est une conséquence de la subduction de la plaque Atlantique sous la plaque Caraïbe.  Le volcanisme engendré il y a 50 30 millions d'années a rapproché le fond marin de la surface des eaux.  Au-dessus 40 mètres de profondeur, on observe un développement de récifs coralliens, formant un plateau calcaire.

Il y a environ 23 millions d'années, la formation géologique de l'île se complique par l'intrusion de poussées volcaniques.

Les cordons de sable littoraux se sont formés au cours de l’ère quaternaire et évoluent encore de nos jours.

La superficie des îles des Antilles et leurs contours ont varié en fonction du niveau de la mer, conséquences des transgressions marines dues aux variations des glaciations sur le globe.

 

Le littoral de Saint-Martin est découpé en de nombreuses baies bordées de plages de sable blanc, ou de galets.  On y trouve de nombreux étangs d'eau saumâtres qui se sont formés en fond de baies par des cordons de sables littoraux.

 

Le reste du littoral est souvent abrupt avec des falaises atteignant quarante mètres de haut.

Le relief est montagneux à forte pente agrémenté de quelques plaines alluvionnaires côtières et de fonds de vallées sèches.  Le plus haut sommet est le Pic Paradis, culminant à 424 mètres d'altitude, en zone française.

Ces reliefs sont parcourus par environ quarante kilomètres de sentiers plus ou moins balisés qui pénètrent la forêt sèche et les savanes.  Une route principale, que nous avons suivie lors de notre visite, fait le tour de l'île par la côte.

 

L’alimentation en eau est assurée, partiellement, par quelques petites sources d'eau de ruissellement.  Le solde est assuré par des usines de dessalement.  Les nappes phréatiques des plaines sont plus ou moins saumâtres.

 

Les voies de communications sont aériennes (2 aéroports) et maritimes (essentiellement via le port de commerce et de tourisme de Phillipsburg).

 

L'île connaît le climat océanique avec une période dite sèche (de décembre à mai) et une saison dite "humide" (de juin à novembre), avec fortes précipitations et des cyclones.  La température de l'air peut varier de 17°C à 35°C pour une moyenne annuelle de 27°C.

 

La réserve naturelle de Saint-Martin (2687 hectares marins et 173 hectares terrestres) inclut une mangrove, des étangs et salines et quelques petites îles.

 

Notre visite de l’île

 

Nous avons eu le temps, lors de notre séjour, de faire le tour de l’île en car, au départ du port de Phillipsburg.

 

Nous avons appris que, au fil de la colonisation européenne, depuis 1633, la végétation originelle qui couvrait l'île a été totalement dégradée par les activités humaines, comme l’agriculture, les pâturages, ou l'exploitation des arbres.

Nous avons traversé les paysages faits de forêts secondaires plus ou moins xérophiles (comme les cactus), de taillis secs, des épineux (comme les  acacias) et des restes de savanes herbeuses.

Le long de la route, la végétation est essentiellement formée d’arbustes bas, d’acacias, de cactus, et de flamboyants aux fleurs aux couleurs orangées vives.

 

Seuls les Iguanes, nous ont fait l’honneur de se laisser surprendre durant leur sieste au soleil.  Le reste de la faune est resté quasi invisible : il est limité aux chauves-souris, aux raton-laveurs de Guadeloupe, à la mangouste, et à quelques rongeurs, sans oublier la faune aviaire.  Nous avons peu observé cette avifaune, qui, pourtant, compte plus d'une centaine d'espèces.

Ce sont les arthropodes (les araignées et les insectes) qui sont le plus représentés : essentiellement les papillons, les blattes, et les moustiques.  Mais ils ne nous ont pas dérangés.

 

Nous traversé, à deux reprises, la frontière entre les deux Etats, symbolisée par un obélisque, flanqué des deux drapeaux, français et néerlandais.  Nous avons constaté qu’il ne se pose aucun problème entre les deux communautés.  Certains Sociétés, comme les taxis et les cars, couvrent indifféremment les deux zones géographiques.

Nous avons fait un arrêt à la petite ville de Marigot, capitale de la zone française.  Cachée au fond d’une baie, elle abrite une marina.  Sa place principale est consacrée aux petits commerces, essentiellement des échoppes proposant des vêtements très colorés.

 

La fin de l’excursion nous a mené à flanc de colline, le long des plages et des falaises, jusqu’à l’entrée de la zone franche du port de Phillipsburg, d’où nous étions partis.  Une zone franche, avec ses boutiques de luxe, hors taxes, des bijoux, de l’alcool, etc.

En ce qui nous concerne nous sommes rentrés directement sur notre navire, qui nous attendait, bien sagement, le long du quai.

 

Comme pour les étapes précédentes, Puerto-Rico et St Thomas, nous avons regretté de ne pas pouvoir ester plus longtemps sur place.

 

En début de soirée, nous sommes repartis vers Miami, la fin de notre périple.

 

 

(Texte inspiré de notes personnelles, et aussi de plusieurs sites, dont Wikipedia.)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Martin_(%C3%AEle)

 

 

Jacques Schwers

Le 18 février 2014

 



18/02/2014
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 31 autres membres